Moka, Tatiana de Rosnay
Justine mène une petite vie tranquille entre son mari, ses deux enfants
et son boulot de traductrice free-lance. Mais un mercredi après-midi,
tout bascule. Un chauffard renverse son fils en plein Paris, et prend
la fuite, à bord d'une berline couleur moka. Malcolm sombre dans le
coma, l'enquête piétine... Seule contre tous - ou presque, Justine veut
découvrir la vérité. Jusqu'au bout.
Une question me turlupine lors de cette lecture: pourquoi dans les derniers romans adultes que j'ai lu l'homme trompe t-il toujours sa femme et pourquoi dans les romans jeunes l'amour est-il idyllique? Ce n'est guère rassurant tout ça...
Mis à part ce détail, Moka est un roman touchant et juste. Mais difficile d'être apprécié à sa juste valeur après la lecture d'Elle s'appelait Sarah. Même si j'ai lu ce roman il y a plusieurs mois, il est toujours bien ancré dans mon souvenir et j'ai eu du mal à me dire qu'il fallait que je pense à autre chose. Surtout que Tatiana met de nouveau en avant l'histoire d'un enfant proche de la mort.
L'auteure nous met en scène la douleur d'une mère qui ne peut vivre avec son enfant plongé dans le coma, avec cette incertitude face à l'avenir et à l'incompréhension de l'homme qui ne ressent pas le même désespoir.