Le choix d'aimer, Malorie Blackman
Voilà les choses de ma vie dont je suis sûre je m'appelle Callie Rose.
Je n'ai pas de nom de famille. J'ai seize ans aujourd'hui. Bon
anniversaire, Callie Rose. Ma mère s'appelle Perséphone Hadley, fille de
Kamal Hadley. Kamal Hadley est le chef de l'opposition - et c'est un
salaud intégral. Ma mère est une Prima - elle fait donc partie de la
soi-disant élite dirigeante. Mon père s'appelait Callunt McGrégor. Mon
père était un Nihil. Mon père était un meurtrier. Mon père était un
violeur. Mon père était un terroriste. Mon père brûle en enfer.
Des années ont passé, Sephy a vieilli et Callie Rose a grandi (oui elle n'est donc pas morte à la fin du 2, quelle surprise!) et l'entente entre les deux n'est pas au beau fixe. Jude a pris contact avec sa nièce et l'enrôle dans la milice.
Dans le tome 2, Sephy n'a plus que haine pour Callum après la lecture de sa lettre où il lui dit qu'il ne l'a jamais aimé, qu'il l'a violée etc. Pourtant elle semble avoir tout oublié très vite. Oui parce qu'il existe une autre lettre et du coup...Bref.
Ensuite l'histoire a bien du mal à démarrer avec les allers-retours passé/présent. Lire Rose à 7,8,9 ans etc est ennuyant. Elle raconte souvent des choses que l'on sait déjà. Et son discours sonne faux pour une enfant. Quant au comportement de Sephy-Maggie, il n'a guère évolué et est même devenu pathétique. On ressent moins le combat nihil/prima que l'on pouvait prévoir dans le tome 1. On est plus dans une histoire conflictuelle mère/fille. En fait ce qui a plu dans le 1: prima et nihil de chaque côté et des nihils qui essayent de faire changer les choses est devenu quelque chose de bien secondaire. On rentre alors dans une histoire toute simple.
Le choix d'aimer? Mauvais choix de titre! Beaucoup de haine dans ce roman.
Oui je suis très dure avec ce troisième tome, mais je ne l'ai pas apprécié. Déception.