Peindre le vent, Ryan Pam Munoz :
Après la mort de ses parents, Maya vit avec sa grand-mère isolées du monde jusqu’au jour où elle succombe à une attaque. Maya va devoir réapprendre à vivre avec la famille de sa mère dans la nature entourée de chevaux. Le cheval de sa mère devenu sauvage s’échappe avec son petit. Brisant l’interdiction, Maya va partir à sa recherche. Elle la retrouvera mais le petit sera mort. Blessée suite à un tremblement de terre, elle va apprivoisée le cheval pour qu’il la ramène au camp parmi les siens.
Ce qui m’a déplu : Maya voulant secourir sa jument, part à sa recherche après un éboulement (dangereux !) et se foule la cheville. Elle reste plusieurs jours (environ 5, je ne sais plus exactement) seule dans la nature, personne à sa recherche. Pourtant elle n’était pas si loin du campement ! Voilà le passage pas très réaliste à mon goût.
Il y a des passages où c’est la jument qui « raconte », qui « parle ».
J’ai beaucoup aimé la partie où elle vit avec sa grand-mère. La deuxième n’est pas assez développée, un peu trop rapide. Elle arrive au campement et tout de suite la jument qui est sauvage depuis des années se laisse faire !
C’est un roman qui se lit tout seul, sans originalité. Il plaira certainement à toutes les adolescentes amoureuses des chevaux !
Actes Sud junior, mai 2009, 223p, 13 euros