Chouette une ride, Abécassis
Anouchka travaille chez elle. On peut alors s’imaginer qu’elle est mère au foyer mais non elle est écrivain de thriller. Elle a surtout 38 ans, un deuxième mari, des filles qu'il faut ignorer quand elles sont avec leurs copines et une ride. Hé oui la vie c’est dure !
On sent derrière ce livre (même s’il est précisé que c’est une œuvre de fiction) l’autobiographie. Même âge, situation familiale pratiquement similaire, des faits qui lui sont probablement arrivés (rien que pour les salons, c’est sûr). Pour moi Anouchka, c’est Agnès.
D’ailleurs dans son livre, elle fait allusion à ses romans donnés sous un nom plus ou moins changé et intervient même en tant que personnage dedans (passage qui n’a pas été de mon goût du tout).
J’ai eu l’occasion de rencontrer Agnès Abécassis sur un stand où j’étais pour un salon du livre et quand elle raconte (p.78) ses anecdotes, je la revois très bien installée à côté de sa copine auteure et lui arriver tout ça. Et le bain chaud après un week-end salon, oui oui ! (peut-être que c’est mon salon qui est mentionné d’ailleurs ? Elle en parle là en tout cas)
Les romans d’Abécassis sont déjantés, drôle, plein d’humour. Mais là je dois dire que je me suis ennuyée. Il manquait une réelle histoire qui tienne la route de A à Z et pas seulement dire qu’elle vieillit etc. Bien sûr, il y a une leçon à tirer à l'âge!
Sur la quatrième de couverture, il est marqué qu’elle égale ses consœurs anglo-saxonnes. Je suis d’accord. Je pensais au départ que c’en était une, à la Kinsella par exemple.