La douane volante, F.Place
François Place s'inspire d'une légende bretonne: celle de l'Ankou qui est le messager de la mort. On raconte qu'il emmenait les morts sur sa charrette la nuit. Son roman part aussi d'un tableau, celui de Van Goyen qui reproduisait des scènes de la vie quotidienne où très souvent une porte se trouvait peinte dessus. Ceux sont ces deux éléments qui ont donné vie à notre histoire.
Gwen le tousseux est un garçon de quatorze ans qui se réveille chez Jorn, l'officier de la douane volante. Il ne sait plus comment il est venu ici ni pourquoi. Il se souvient juste d'avoir été amené dans une charrette. Mais oh malheur à celui qui parle de l'Ankou, sornette et baliverne que d'y croire. Celui qui le raconte cours un grand danger.
Jorn va donc le recueillir, le faire travailler. Il va lui faire capturer un oiseau. Gwen pourra ainsi soigner les gens parce que Jorn pense qu'il a un don. Mais Gwen n'y connait rien et sait qu'il n'a pas de don. Il va tenter de guérir les gens en se souvenant de ce que lui avait appris son ancien maitre, le vieux Braz. Entre croyance et charlatanisme, François Place signe son nouveau roman.
La douane volante est une quête initiatique. L'auteur place cette oeuvre en 1914 mais indiquer une date m'a dérangé. Je n'ai pas ressenti ce temps là dans la narration. Je me sentais plus voyager dans un autre monde au passé certes mais un peu comme chez Gabaldon.
Je n'ai pas apprécié cette lecture, je n'y ai pas ressenti de but, de suspens, où l'auteur a-t-il voulu m'emmener? Ma lecture a été quelquonque. Je l'oublierai très vite. Je me contenterai de ces albums.