L’étoile rouge et le poète, Dujovne-Ortiz
Le livre raconte la vie d'Africa, espionne soviétique et colonelle de l’armée rouge et agent du KGB. Ses proches s’étonnent de ne pas l’avoir su alors qu’elle était de la famille. Elle menait plusieurs vies. « Ce qui nous plait le plus dans une chose, c’est la partie qui reste cachée, à condition d’en connaitre une partie ».(dernière phrase du roman). Le roman est intéressant mais il manque un petit quelque chose pour me faire apprécier sa lecture. On peut comparer Africa à une sorte de Mata Hari.
4ème de couverture:
En 1947, à Paris, un jeune poète uruguayen se
laisse séduire par une femme entreprenante, l’épouse et la ramène à Montevideo.
Elle se nomme Africa, elle a fait la guerre d’Espagne à la tête des
militiciens. Elle est chargée par le Komintern de monter un réseau pour
introduire des espions soviétiques aux USA. A Montevideo, Africa est une
couturière à la mode qui cache son poste émetteur radio au milieu des machines
à coudre… Depuis son bureau moscovite, son officier la manipule au gré des
besoins de a cause et écrit un roman entre un poète fasciné par le pouvoir des
objets et une femme extraordinaire. Cette rencontre improbable entre deux êtres
incompatibles nous raconte aussi le régime stalinien, le contrôle absolu et le
soupçon permanent.
Métailié, août 2009,280p, 18euros