Le ciel de Bay City, Mavrikakis
Mon avis est assez mitigé pour ce roman. Le récit se déroule dans un ordre chronologique avec des flashbacks dans le futur. Il y a quelques répétitions et aucun suspens. Un conseil : ne lisez pas la quatrième de couverture car on apprend tout. Il se lit mais aucun plaisir n'en ressort quand on le referme.
Tout commence avec la mort de sa sœur à sa naissance. Le narrateur veut quitter sa ville. En finir avec son passé : son histoire d'une famille juive issue d’une famille de déportés, sa sœur Angie morte, sa mère qui lui parle qu’en l’insultant, son supermarché. Impossibilité d’oublier son histoire. D’ailleurs le livre parle d’Auschwitz, de sa famille portée disparue ainsi que des 18 premières années de sa vie.
La 4ème de couverture de chez Héliotrope (paru en 2008) dévoile moins l'histoire et laisse donc plus de plaisir à lire le livre! :
1960. Cette année-là, une maison de tôle est livrée au bout de Veronica Lane à Bay City. Une famille s'y installe. Deux soeurs, Denise et Babette, vont donner tour à tour naissance à de petits Américains. Elles ont quitté l'Europe et la dévastation de la guerre pour l'Amérique. L'avenir paraît alors appartenir à ce continent où tout est plus gai, plus neuf. Mais l'Histoire ne se laisse pas mettre de côté. La fille de Denise va découvrir dans le sous-sol de la petite maison de tôle, cachés et tremblants de peur, ses grands-parents pourtant morts à Auschwitz. Roman puissant, traversé par la soif de l'Amérique et la volonté désespérée d'en finir avec le passé, Le ciel de Bay City dresse un réquisitoire contre l'indifférence du ciel à l'endroit de notre souffrance.
Wespieser, août 2009, 294p.