Comment les fourmis m’ont sauvé la vie, Nevaï
Le héros est un petite fille qui va grandir au fur et à mesure de l'histoire. Elle s'appelle Crane. Prénom sioux désignant la grue. Elle est née défigurée et déformée, parce que sa mère avait tenté d’avorter.
L’histoire se déroule dans
les années 1950 dans l’Iowa. Elle vit dans une maison insalubre entourée de sa
mère Tit, de son beau-père Big Duck, de son demi-frère et Flat. En bref, une famille recomposée dont on sait à peine qui sont les vrais géniteurs! Les enfants ne
sont pas scolarisés et sont livrés à eux-même dans la crasse et la pauvreté. Crane est la pire de toutes (je ne vous dis pas ce qu'elle fait pour éviter de vous dégouter). Leur
occupation quotidienne est de regarder passer le train à 21h49. Un jour, un
homme arrive dans ce trou perdu avec des pelleteuses et des ouvriers pour
moderniser la ville. Cette modernisation, ( une ouverture vers la propreté pour certains!) va changer la vie de la petite fille. Crane se fera adopter et s’appellera Princesse (je ne sais
pas si elle perd au change^^). Une nouvelle vie s’ouvre alors à elle mais le
passé n’est jamais bien loin… Tous ses efforts pour changer auront été vain.
Pourquoi les fourmis? Parce qu'elle fait des expériences avec elles (non pas le genre d'expérience qui consiste à les tuer!).
La morale de cette histoire serait qu'on a beau essayer de se défaire de son passé, il nous rattrapera toujours.
C’est un roman bizarre que j’ai très peu apprécié.
Philippe Rey, 240p, août 2009, 18 euros