La théorie du moustique, Nancy Werlin
Pour le jeune Matthew Walsh et ses soeurs, Callie et Emmy, la vie dans la banlieue de Boston est une lutte quotidienne pour survivre. En effet, Nikki, leur mère, fait planer la terreur sur ses trois enfants, tout en leur jurant son amour.
Un amour destructeur dont Matt garde les stigmates, comme cette cicatrice à la gorge faite avec un couteau après qu'elle l'eut surpris en train de voler un biscuit dans la cuisine. Prenant sur lui de protéger sa plus jeune soeur Emmy, Matt ne peut guère compter sur les autres adultes de son entourage : un père absent et une tante apathique. La seule personne qui leur permettrait de recouvrer un semblant de vie normale est Murdoch, le nouveau petit ami de sa mère. Mais cet homme, qui ne tarde pas à fuir la folie de Nikki, sera-t-il en mesure de les sauver ? Deviendra-t-il leur héros ? Ou devront-ils s'en sortir seuls, comme ils l'ont toujours fait ?
Le roman, sous la forme d'une lettre écrite par Matthew à sa petite soeur, raconte le calvaire enduré auprès de cette mère dangereusement instable, mais également une incroyable solidarité fraternelle. La Théorie du moustique est un suspense psychologique, un conte sombre et pourtant plein d'espoir.
A peine commencé, je me suis demandée comment finir ce livre. Les premières pages sont dures, ça fait mal et on se sent impuissant. Mais ce roman qui se veut réel et peut correspondre à de nombreux cas se veut porteur d'espoir. Il n'est jamais trop tard pour aider et sauver.
Les épisodes de la voiture ou encore de la caravane montrent bien la folie furieuse de Nikkie. Au final, ce roman m'a plu parce qu'il a su me toucher mais après ça j'ai envie de lire quelque chose de plus léger...