Bubble gum, Lolita Pille
De nos jours, Cendrillon s'ennuie à servir des pastis dans un bistro de
province. Le bal dont elle rêve, c'est celui des photos de mode, du
cinéma et de la presse people.
Ce rêve, Manon va s'efforcer de le
réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu'un peu d'audace et une
robe empruntée pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet
set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie
entre la drogue, l'alcool et les orgies. C'est cet homme qui va lui
tendre un piège terrible, l'amener au bord de la déchéance et de la
folie...
Un roman qui file le bourdon. Je m'attendais à quelque chose d'autre, moins véhément. Dans la librairie où je l'ai acheté, il était rangé au rayon chick-litt, par conséquent je m'attendais à ce que j'ai l'habitude de lire dans ce genre. Or là c'est quand même bien différent.
En plus, Lolita Pille fait des phrases à la Proust (c'est-à-dire un point seulement au bout d'un paragraphe). Je n'aime pas du tout le ton, le style qu'elle emploie. J'ai d'ailleurs eu l'impression de lire du Beckett des fois. Et d'ailleurs Derek a une vision de l'art tout aussi étrange.
J'ai atteint la page 100 et n'ayant aucune envie de continuer, j'ai donc abandonné mais j'ai quand même jeté un coup d'oeil à la fin complétement barge. Aucun regret...