Double faute, Lionel Shriver

Un soir, à New York, lors d'un match de tennis improvisé, Willy rencontre Eric.
Elle est joueuse professionnelle, battante et accrocheuse, il est tennisman dilettante mais étonnamment doué.
Entre eux, c'est le coup de foudre. Ils se marient. Et les difficultés commencent.

Car la douceur des débuts dans l'Upper West Side fait bientôt place à la compétition. Une rivalité professionnelle et amoureuse acharnée, jusqu'à l'ultime balle de match, ce moment décisif où aucune faute n'est plus permise et où Willy aura à faire un choix crucial.

Dire que j'ai aimé, mmh difficile. Dire que je n'ai pas aimé, encore plus. Ce que je suis sûr en tout cas, c'est que ce roman m'a rendu irritable et triste. Il a su rentrer au plus profond de moi et me faire ressentir tous les sentiments, les tourments des personnages et surtout du personnage de Willy. Je me suis mise dans la peau de la tenniswoman et je n'ai pas réussi à m'en séparer.

Si vous souhaitez lire ce livre, je vous conseille d'aimer un peu le tennis car il est vraiment omniprésent plus que le mariage et c'est là tout leur problème. Une amoureuse du tennis, un amoureux de la réussite et une vie maritale. Comment concilier les trois?

Willy fait une mauvaise chute et se blesse. Toute une vie à reconstruire à cause de cet accident. Mais le problème était déjà présent avant. Le pire c'est que tout ça aurait pu être épargné si Eric avait compris plutôt le mal qu'il lui faisait. Et c'est là que ce roman m'a dérangé, j'aurais aimé entrer dans l'histoire et y participer.

"Le tennis n'a pas le même sens pour nous. C'est un sport auquel j'excelle, mais que je n'adore pas." dit Eric.

Merci à Blog-o-book et Belfond

Comments

[Edelwe]

Ce roman m'intrigue.

[keisha]

Je note ton billet! Si toi qui connais le tennis a un avis partagé, alors imagine pour moi... ^_^
La citation finales résume bien, oui!

[Manu]

Je viens d'acheter "Il faut qu'on parle de Kevin" qui semble bien meilleur.

[Valérie]

J'ai beaucoup de mal à noter ce roman. Je ne l'ai pas aimé mais certains aspects du roman sont bien sentis. Par contre, les métaphores à répétition (parfois de mauvais goût) m'ont agacée.

[esmeraldae]

@alex: oui pour nous c'est ça mais pour éric tout le contraire!