No impact man, Colin Beavan

"Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente" (Camille Claudel à Rodin).

Comme nous tous, Colin Beavan en a marre d'assister, impuissant, au réchauffement climatique, à la déforestation et aux gaspillages en tous genres... Il refuse d'être partie prenante dans la fonte des glaces et la disparition des ours polaires. Son défi: vivre un an en réduisant au maximum son empreinte environnementale. Jusque-là, pas de quoi parader, d'autres l'ont fait avant lui. La grande différence c'est que ledit Colin Beavan vit en plein coeur de Manhattan, au 9e étage d'un building. Et qui dit réduction des émissions de carbone dit pas d'ascenseur, de climatiseur, de réfrigérateur, de transport motorisé -entre autres-, et quand on est un jeune père de famille, l'aventure tourne vite au casse-tête. Son premier challenge: convaincre sa femme, quelque peu accro au shopping, de jouer le jeu. Le deuxième : renoncer aux couches en plastique et aux plats à emporter. Passées ces étapes... eh bien, tout reste encore à faire. L'expérience dure un an, le compte à rebours est enclenché !

Le défaut du bouquin: un petit cadre avec une phrase choc disséminé dans les pages qui donne un côté journalistique mais dérangeant dans ma lecture.

Il est difficile d'appliquer à la lettre tous ces changements car on vit dans une société qui cherche toujours plus de technologies, d'amélioration et surtout de facilité.

Je suis contre la fourrure, le massacre des animaux, je ne prends pas l'ascenseur, je prends les transports en commun quand je peux, etc mais il est difficile de changer quand on a des habitudes.

Et pourtant l'auteur et sa famille y sont arrivés mais avec beaucoup de difficultés. Ils ont compris d'ailleurs qu'on ne pouvait pas se priver de tout. Certaines innovations sont nécessaires.

"on ne peut pas vivre sur Terre sans la détériorer". "j'allais m'inspirer des français, un modèle qui me convenait parfaitement car les français sont des gens très classe".

La difficulté d'appliquer ses règles de no impact est pour son entourage, sa famille qu'il ne peut pas voir à cause du déplacement et des émissions de CO2 du coup.

No impact man est un essai qui fait réfléchir et qui peut faire peur (plus d'eau en 2025? mais c'est bientôt!). Ce n'est pas seule une personne qui doit changer les choses mais c'est tout le monde qui doit prendre conscience de l'enjeu de garder notre planète en état.

Alors réfléchissons, on peut tous faire un petit geste sans pour autant aller dans les extrêmes sauf si un jour on atteint le point de non retour.

L'avis de Maribel qui m'a donné envie.

Comments

[esmeraldae]

@alex: totalement passé inaperçu pour moi!
@stephie: ah moi elle m'avait donné envie, comme quoi! à savoir que le livre est fait en recyclé!
@valérie: je ne l'ai pas vu mais du coup tu ne donnes pas envie!
@maribel: surtout on ne peut pas tout changer: le frigo, le lave linge ou la voiture sont pratiques et difficile de s'en passer maintenant. donc je pense qu'il faut plus axer sur des petites choses comme plus de sachets par exemple. Allez à deux on va changer le monde!!

[Maribel]

Je suis ravie de t'avoir donné envie de le lire!
Depuis l'avoir lu, j'ai pris la décision d'acheter un composteur et des sacs en filet pour les légumes. C'est difficile de changer sans s'imposer de règles je trouve, car nos habitudes sont bien ancrées.

[Valérie]

Pas pour moi! Je ne supporte pas qu'on fasse peur avec l'écologie, depuis avoir vu ma fille pleurer devant Home qui ne lui donnait presque plus d'espoir sur l'avenir de la planète. Sensibiliser, oui mais pas faire perdre espoir aux générations à venir.

[Stephie]

Même si le sujet m'intéresse, je ne sais pas le livre ne me branche pas. Peut-être la faute de la couverture, que je trouve très moche.

[Alex-Mot-à-Mots]

Il me smeble avoir vu un reportage sur cette famille.