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L'accro des Livres
23 janvier 2010

Jeu de l'ange, Carlos Ruiz Zafon

51CCyUSWSWLBarcelone, années 1920. David Martin, dix-sept ans, travaille au journal La Voz de la Industria. Son existence bascule un soir de crise au journal : il faut trouver de toute urgence un remplaçant au feuilletoniste dominical. Sur les conseils de Pedro Vidal, chroniqueur à ses heures, David est choisi. Son feuilleton rencontre un immense succès et, pour la première fois, David est payé pour ce qu'il aime le plus au monde : écrire.

En plein succès, David accepte une offre de deux éditeurs peu scrupuleux : produire à un rythme effréné des feuilletons sous pseudonyme. Mais après quelques années, à bout de force, David va renoncer. Ses éditeurs lui accordent alors neuf mois pour écrire son propre roman. Celui-ci, boudé par la critique et sabordé par les éditeurs, est un échec. David est d'autant plus désespéré que la jeune fille dont il est amoureux depuis toujours - et à laquelle le livre est secrètement dédié - va épouser Pedro Vidal.

Son ami libraire, Sempere, choisit ce moment pour l emmener au Cimetière des livres oubliés, où David dépose le sien. Puis arrive une offre extraordinaire : un éditeur parisien, Corelli, lui propose, moyennant cent mille francs, une fortune, de créer une texte fondateur, sorte de nouvelle Bible, « une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d être tués, d offrir leur âme ».

Du jour où il accepte ce contrat, une étrange mécanique du meurtre se met en place autour de David. En vendant sa liberté d écrivain, aurait-il vendu son âme au diable ? Épouvanté et fasciné, David se lance dans une enquête sur ce curieux éditeur, dont les pouvoirs semblent transcender le temps et l espace.

Dans ce nouveau roman de Zafon, on retrouve en filigrane son précédent roman, l'ombre du vent. La présence du libraire Sempere va occuper une nouvelle fois la place dans le roman.

Les points semblables entre les deux romans:

  • il n'y a pas de présence de la mère
  • le roman est un pavé
  • le cimetière des livres oubliés
  • une quête d'un auteur qui l'obsède
  • présence d'une femme mystérieuse
Le roman est donc un copié-collé de l'autre. Zafon reprend le même schéma avec des personnages plus ou moins différents.

David veut devenir auteur mais doit accepter à la place d'écrire des polars pour deux éditeurs. La femme qu'il aime va le mépriser pour ce qu'elle pense être une forme de prostitution. Et pourtant, David prend sur lui pour récrire l'histoire de Don Pedro, tellement mauvaise. Le pire c'est que cette histoire devient un succès alors que le roman de David ne se vendra pas.

Ce dernier roman est troujours aussi bien écrit, avec un style très agréable mais un peu long. Le roman aurait mérité d'être plus court. J'ai d'ailleurs préféré celui-ci plutôt que l'ombre du vent. Le fait que l'on retrouve des éléments est sympa parce qu'on se sent rassuré, on est dans un territoire connu. Mais en même temps, on a l'impression de lire la même chose.

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Commentaires
E
oui;)
C
Oui tu l'as lu :)
E
@marie L: bonne décision!<br /> @pimprenelle: son troisième sera t il encore meilleure?!<br /> @cynthia: dans 2 mois? laisse toi un peu de suspens!<br /> @valérie: moi ça m'endort! <br /> @lounima: et encore le surnaturel je ne l'ai pas trouvé très poussé!<br /> @géraldine: t'inquiète le chef d'oeuvre de 30 pages n'est pas là! je peux comprendre qu'un pavé n'est pas très agréable à lire, ça donne l'impression qu'on va passer tout le temps avec!
G
N'aimant pas du tout lire des pavés, je n'ai pu me résoudre à lire ni l'un ni l'autre. Je sais que je passe certainement à côté de quelque chose. Mais de toutes façons, devant la diversité des livres, on passe tous à côté de chefs d'oeuvre !
L
J'ai adoré ce roman (sauf la fin !) mais j'avais tout de même préféré "L'Ombre du vent"... <br /> Par contre, s'il existe beaucoup de similitudes entre les deux romans, je n'ai pas trouvé qu'il s'agissait d'un copié-collé... y'a quelques différences, ne serait-ce que l'apport du surnaturel...;-)
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