Alberg, Tallote
"Comme l'orage finissait, Lucie et Thomas repartirent. A part une
grosse libellule qui s'écrasa sur le pare-brise, aucun événement digne
d'être rapporté ne marqua leur retour".
Thomas refuse de s'envoler pour une destination lointaine à la recherche d'un emploi. Il préfère vivre dans une maison laissée inoccupée par son locataire, disparu mystérieusement.
Ici vivait le chapelier Alberg. Thomas va découvrir 10 carnets où une vie, certainement celle d'Alberg y est narrée. Le chapelier serait sans doute reparti en Argentine se faire sucer le sang par les moustiques.
Thomas va essayer de percer le mystère de ces carnets avec l'aide de Lucie, une jeune demoiselle qui va prendre de plus en plus de place dans sa vie.
Ceux qui lisent les carnets se transforment. Ils deviennent l'auteur. Thomas devient Alberg, la fiction prend le pas sur la réalité.
Lecteurs, faites attention.
Une écriture bien construite. Un très bon premier roman. Une lecture de l'après-midi autout d'un thé bien agréable. Mais une lecture où il faut rester vigilant pour ne pas devenir comme Thomas...
"Il serrait dans sa main une boule de journal imbibée d'éther". "Parmi ceux-ci, une fiole d'éther en verre bleu. Thomas la glissa dans la poche du manteau qu'il n'avait toujours pas ôté. il prit dans sa chambre une boite de kleenex, une lampe, et monta au grenier".
Je remercie Blog-o-book et les éditions de la Table Ronde pour cet ouvrage.