Le voleur de magie, Prineas
Je ne vous apprendrez rien en vous disant que c'est le premier tome d'une série?
Conny, petit garçon des rues, est le meilleur dans les vols à mains, pour crocheter les serrures et autres. Jusqu'au jour où en volant, il prend une locus magicalicus (pierre magique) d'un magicien, Nihil Fugacious.
La pierre aurait du tuer le jeune garçon comme il n'est pas magicien. Intrigué,Nihil va alors accueillir dans sa demeure le jeune garçon en tant que domestique/apprenti. Conny doit faire les tâches ménagères mais ce qu'il désire le plus, c'est d'apprendre la magie. Il s'en sent capable et sait qu'elle est faite pour lui.
Wellmet, la ville dans laquelle ils vivent, a de moins en moins de magie. Nihil est revenu de son exil pour le découvrir. Quant à Conny, pour devenir magicien, il doit avoir sa propre locus magicalicus qui est bien cachée ou trop bien protégée?
Sur la quatrième de couverture, il est annoncé "un monde que vous n'aurez plus envie de quitter". Pour ma part, je n'ai même pas envie d'y rentrer.
C'est une lecture simple, sans fard, sans plaisir. On reste à la surface sans se plonger dans l'histoire et aimer les héros. Sorte d'altenative à Harry Potter?
Oui vous l'aurez remarqué, les livres jeunesses sont soient des remakes d'Harry Potter soit de Twilight! N'étant pas forcément fan d'Harry Potter, c'est peut être pour ça que je n'adhère pas?
Le roman est entrecoupé par le journal de Nihil, ce qui nous permet d'avoir son avis sur les événements mais ça n'apporte rien de plus à l'histoire. Au contraire, ces passages-là ne sont pas agréables à lire. Ils sont imprimés sur un papier grisâtre qui empêche une lecture correcte.
Gallimard, octobre 2009, 13.50 euros